Investigation géotechnique de l’étalement de 1986 à Saint-Luc-de-Vincennes, Québec

Ariane Locat, Serge Leroueil, Denis Demers, Denis Robitaille

Dans les comptes rendus d’articles de la conférence: GeoMontréal 2013: 66th Canadian Geotechnical Conference; 11th joint with IAH-CNC

Session: Landslides II

ABSTRACT: In 1986, a landslide occured on the bank of the Champlain River, in the municipality of Saint-Luc-de-Vincennes, Québec. The landslide occurred in a 18.5 m high slope with an average inclination varying between 12 and 19°. A maximal retrogression distance of 120 m has been observed. The debris dislocated in blocs of more or less intact material having horst and graben shapes, which is typical of spreads occuring in sensitive clays. In order to characterize this landslide and to understand its failure mechanism, the ministère des Transports du Québec and Université Laval collaborated and performed a detailed investigation of the site. The investigation enables to demonstrate the translational movement of the debris. The failure surface was located with piezocone tests and it was found to be 1 m below the river water elevation. The soil involved in the landslide is a silty sensitive clay, sligthly over-consolidated. Under triaxial and direct simple shear, this clay exhibits a postpeak strain-softening stress-strain behaviour, with 50% lost of shear strength.

RÉSUMÉ: En 1986, un glissement de terrain est survenu près de la rivière Champlain dans la municipalité de Saint-Luc-de-Vincennes, Québec. Ce glissement est survenu dans une pente ayant environ 18.5 m de hauteur et une inclinaison moyenne variant de 12 à 19o. Une distance de rétrogression allant jusqu™à 120 m a été observée. Le terrain emporté lors du mouvement s™est disloqué en blocs plus ou moins intacts ayant la forme d™horsts et de grabens, typique des étalements survenant dans les argiles sensible. Afin de documenter ce type de glissements et d™en comprendre le mécanisme de rupture, le ministère des Transports du Québec et l™Université Laval ont collaboré pour investiguer en détail ce glissement. Cette investigation permet de démontrer que les débris ont subi un mouvement généralement translationnel. La surface de rupture identifiée au piézocône semble être localisée à 1 m sous le niveau d™eau de la rivière. Le sol impliqué dans ce glissement est une argile silteuse, sensible et légèrement surconsolidée. Elle présente un comportement anti-écrouissage avec 50% de perte de résistance une fois la résistance en pic atteinte sous cisaillement.

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